« Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. »
30/06/2011
"Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver,
Moi qui ne rêve plus souvent,
Avec mes mains de maraudeur,
de musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins,
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec,
De voleur et de vagabond,
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon,
Avec mon coeur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires,
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Je viendrai, ma douce captive,
Mon âme soeur, ma source vive,
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai Prince de sang,
Rêveur ou bien adolescent,
Comme il te plaira de choisir;
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir.
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir."
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver,
Moi qui ne rêve plus souvent,
Avec mes mains de maraudeur,
de musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins,
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec,
De voleur et de vagabond,
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon,
Avec mon coeur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires,
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Je viendrai, ma douce captive,
Mon âme soeur, ma source vive,
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai Prince de sang,
Rêveur ou bien adolescent,
Comme il te plaira de choisir;
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir.
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir."
Georges Moustaki : Le métèque
29/06/2011
"Think of a car driving through the night. The headlights only go a hundred or two hundred feet forward, and you can make it all the way from California to New York driving through the dark, because all you have to see is the next two hundred feet. And that's how life tends to unfold before us. If we just trust that the next two hundred feet will unfold after that, and the next two hundred feet will unfold after that, your life will keep unfolding. And it will eventually get you to the destination of whatever it is you truly want, because you want it."
The Secret
28/06/2011
26/06/2011
« Tout à coup un souffle de vent est venu, doux et long comme un soupir qui s’exhale, et les arbres dans les fossés, les merles sur les pierres, les joncs et les lentilles sur l’eau, les plantes des ruines et les gigantesques lierres qui, de la base au faîte, revêtaient la tour sous leur couche uniforme de verdure luisante, ont tous frémi et clapoté leurs feuillages ; les blés dans les champs ont roulé leurs vagues blondes, qui s’allongeaient, sur les têtes mobiles des épis. La mare d’eau s’est ridée et a poussé un flot sur le pied de la tour ; les feuilles des lierres ont toutes frissonné ensemble, et un pommier en fleurs a laissé tomber ses boutons roses. »
Flaubert : Mme Bovary
25/06/2011
24/06/2011
22/06/2011
21/06/2011
20/06/2011
19/06/2011
18/06/2011
16/06/2011
15/06/2011
14/06/2011
Merci pour la superbe photo !
Cette fois-ci ce n'est pas ma propre photo, mais celle d'un blog (et d'un blogger) plus que magnifique...
Si vous voulez en voir plus, click sur le lien:
13/06/2011
12/06/2011
04/06/2011
03/06/2011
"Elle est, cette forêt, comme ta bien-aimée
qui dans l'amour s'allonge et s'ouvre devant toi
et t'enferme pourtant et protège ta vie
en un cercle si dur que tu ne peux grandir
que vers le ciel ainsi que fait cette forêt
qui te salue avec son chapeau de soleil.
Et ton amie aussi ressemble à la forêt
où le silence est taché d'ombre, où la résine
se fige, mais où chante un rayon de soleil
quand le vent qui s'éveille agite les feuillages ;
l'amour ainsi t'éclaire et sa main attentive
est là pour te garder d'innombrables malheurs."
qui dans l'amour s'allonge et s'ouvre devant toi
et t'enferme pourtant et protège ta vie
en un cercle si dur que tu ne peux grandir
que vers le ciel ainsi que fait cette forêt
qui te salue avec son chapeau de soleil.
Et ton amie aussi ressemble à la forêt
où le silence est taché d'ombre, où la résine
se fige, mais où chante un rayon de soleil
quand le vent qui s'éveille agite les feuillages ;
l'amour ainsi t'éclaire et sa main attentive
est là pour te garder d'innombrables malheurs."
(Miklós Radnóti : Poème d'amour dans la forêt)
02/06/2011
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