31/10/2012


« Si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n'aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. » 


Descartes

30/10/2012


« Peu d'être sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions. » 


Albert Einstein

29/10/2012


« Il n'y a qu'une seule réalité, une seule chose qui calme la faim et qui se mange comme un honnête morceau de pain: c'est l'amour. Tout le reste n'est que friandises, bonbons fondants, écœurements »


Jean Anouilh

27/10/2012


« Les maladies qui proviennent de la méchanceté du coeur féminin sont : une indocilité sans modestie, la colère facile, le goût de médire, la jalousie, l'intelligence courte. » 


Kaïbara Ekikenn

26/10/2012


« Ce n’est pas ce qui se passe qui compte mais la façon dont nous nous le représentons et dont nous y réagissons »

Anthony Robbins

25/10/2012


« L'ingratitude empoisonne souvent les bienfaits dans leur source; son effet le plus funeste est de décourager trop souvent les âmes faibles, de changer leur générosité en méfiance, et leur sensibilité en indifférence. L'ingratitude est un vice contre nature ; les animaux mêmes sont reconnaissants. »

 Louis-Philippe de Ségur

24/10/2012


« On n'est pas moins fautif en ne faisant pas ce qu'on doit faire qu'en faisant 
ce qu'on ne doit pas faire.  »


Marc-Aurèle

23/10/2012


« Vivez pleinement chaque saison, respirez là, buvez là, goûtez en les fruits et acceptez l'influence que chacune peut avoir sur vous. »


Henry David Thoreau

21/10/2012


« Pour connaître la valeur de la générosité, il faut avoir souffert de la froide indifférence des autres... »

 Eugène Cloutier

20/10/2012


« A une époque de matérialisme outré, de bêtise pontifiante et de diarrhée verbale, lire un poème, c'est prendre une sorte de bain de propreté, de pureté. »


Robert Sabatier

19/10/2012


« Il se trouverait de ce côté-ci de l'étendue d’eau grise, où quelque éclaircie du ciel posait des reflets moirés, mais qui ne semblait pourtant pas, curieusement, réfléchir la lumière voilée d’un soleil qu’on pourrait supposer suspendu quelque part, au-dessus du paysage, mais bien la faire jaillir, cette lumière irisée, la faire sourdre plutôt de sa profondeur même, comme si sous la surface plate, apparemment dormante, de l’eau, une force obscurément lumineuse rongeât subrepticement la grisaille du canal, et celle aussi des pierres disjointes, moussues, des quais, des façades aveugles, comme une falaise abrupte, ocre et bleutée, sur les eaux mortes — tout au moins au premier regard — trouée simplement par l’ouverture béante, dévorée de clarté, d’une arcade de pont sur un canal latéral, et par celles, également béantes, mais d’une opacité perceptible, de quelques portails massifs, profonds, sur les débarcadères, par lesquels, peut-être, parfois, un autre jour peuplé de mouvements, des marchandises avaient été transportées des lourdes barges jusqu’aux salles sombres et voûtées des halles commerciales, flanquées de tours; mais aujourd’hui, les barges semblaient abandonnées, inutilement amarrées là, pourrait-on croire, fondues en quelque sorte dans la ligne brisée du paysage urbain, comme si leur charpente travaillée par le sel, la vase, les algues, les fientes, n’était plus qu’une matière intermédiaire entre l’eau croupie et la pierre patinée, bois mort peut-être au fil d’une eau morte, excroissances pourrissantes de la pierre elle-même, soulignant certainement, par leur périssable et passagère présence, la dure éternité de cette ville dressée de l’autre côté de l’eau. »


Jorge Semprun

17/10/2012


« Et j'ai dit en mon coeur: J'aurai le même sort que l'insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j'ai dit en mon coeur que c'est encore là une vanité.
Car la mémoire du sage n'est pas plus éternelle que celle de l'insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l'insensé!
Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.
J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.
Et qui sait s'il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.
Et j'en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.
Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal.
Que revient-il, en effet, à l'homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil?
Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. C'est encore là une vanité.
Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. »

Bible

16/10/2012


« J'ai toujours tâché de vivre dans une tour d'ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs à la faire crouler... » 


Gustave Flaubert

14/10/2012



" Il y a un grenier où jouent les enfants,
où je suis vite allé m'allonger avec toi,
dans un rêve de lanternes hongroises,
par quelque doux après-midi.
Et je verrai ce que tu as attaché à tes chagrins,
tous tes moutons et tes lys des neiges -
Aïe, aïe aïe aïe
Prends cette valse, prends cette valse
avec ses "Je ne t'oublierai jamais, tu sais ! »

Federico Garcia Lorca

12/10/2012


« Si votre femme est en train de devenir une amie il est temps de proposer à une amie de devenir votre femme. » 


Frédéric Beigbeder

11/10/2012


« Rien ne produit autant d'effet qu'une bonne platitude; cela donne à tout le monde un sentiment de parenté. »


Oscar Wilde

10/10/2012


« J'aimais ce pays infiniment. Il est des coins du monde délicieux qui ont pour les yeux un charme sensuel. On les aime d'un amour physique. Nous gardons, nous autres que séduit la terre, des souvenirs tendres pour certaines sources, certains bois, certains étangs, certaines collines, vus souvent et qui nous ont attendris à la façon d'événements heureux. Quelquefois même la pensée retourne vers un coin de forêt, ou un bout de berge, ou un verger poudré de fleurs, aperçus une seule fois, par un jour gai, et restés en notre coeur comme ces images de femmes rencontrées dans la rue, un matin de printemps, avec une toilette claire et transparente, et qui nous laissent dans l'âme et dans la chair un désir inapaisé, inoubliable, la sensation du bonheur condoyé. »


Maupassant

08/10/2012


« Autrefois on rêvait de posséder le cœur de la femme dont on était amoureux. Plus tard sentir qu'on possède le cœur d'une femme peut suffire à vous en rendre amoureux. » 


Marcel Proust

07/10/2012


"Les problèmes ne peuvent être résolu par le cynisme dont les horizons sont limités par des réalités évidentes. Nous avons besoin d'hommes et de femmes qui rêvent de choses nouvelles"

John F. Kennedy

06/10/2012


« Le public ? Il a toujours été comme un troupeau : en quête de bons bergers et de bons chiens, et allant toujours là où le menaient les bergers et les chiens.  »


Anton Tchekhov

01/10/2012