« Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. »
30/11/2013
29/11/2013
28/11/2013
27/11/2013
« Pour être sauvés, pour accéder à la
sagesse qui réside dans la victoire sur les peurs, il nous faut apprendre à
vivre sans nostalgie du passé ni crainte superflue de l’avenir, ce qui suppose
que l’on cesse d’habiter en permanence ces dimensions du temps qui n’ont
d’ailleurs existence (le passé n’est plus et le futur pas encore), pour s’en
tenir autant qu’il est possible au présent. Comme le dit Sénèque dans ses
Lettres à Lucilius :
« Il faut retrancher ces deux choses : la
crainte de l’avenir, le souvenir des maux anciens. Ceux-ci ne me concernent
plus et l’avenir ne me concerne pas encore. »
Luc Ferry
26/11/2013
25/11/2013
24/11/2013
« Et j’ai dit en mon cœur: J’aurai le
même sort que l’insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j’ai dit en mon
cœur que c’est encore là une vanité. Car la mémoire du sage n’est pas plus
éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est
oublié. Eh quoi! Le sage meurt aussi bien que l’insensé! Et j’ai haï la vie,
car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite
du vent. J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois
laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. Et qui sait s’il sera sage ou
insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma
sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. Et j’en suis venu à livrer
mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil.
Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse
le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore
là une vanité et un grand mal. Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son
travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le
soleil? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin;
même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité.
Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à
manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son
travail; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. Qui, en effet,
peut manger et jouir, si ce n’est moi? »
Bible
23/11/2013
22/11/2013
21/11/2013
20/11/2013
19/11/2013
« Il ne coûte rien et produit
beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit, sans appauvrir celui qui le donne.
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois immortel. Un sourire,
c'est du repos pour l'être fatigué, du courage pour l'âme abattue, de la
consolation pour le cœur endeuillé. C'est un véritable antidote que la nature
tient en réserve pour toutes les peines. Et si l'on refuse le sourire que vous
méritez, soyez généreux, donnez le vôtre. Nul en effet n'a autant besoin d'un
sourire que celui qui ne sait pas en donner aux autres. Chacun d'entre nous
recèle une part de beauté, il suffit de la faire rayonner de l'intérieur vers
l'extérieur. »
Khalil Gibran
18/11/2013
17/11/2013
16/11/2013
15/11/2013
14/11/2013
« Il existe dans la vie des moments
privilégiés, des sortes de révélations, où l'on se sent suffisamment armé pour
entreprendre ce qu'on n'avait eu ni la force ni le courage d'accomplir
auparavant. Ce sont des moments cruciaux de l'existence. Ils surgissent à
l'improviste, comme la mort ou la conversion. »
Sándor Márai
13/11/2013
12/11/2013
« L'amour fut la première parole de
Dieu et la première pensée qui traversa son esprit. Lorsqu'il commanda "
Que la lumière soit ! ", l'amour fut. Toute sa création fut réussie et il
ne voulut rien y changer. Et l'amour, qui avait été à l'origine du monde, en
fut aussi le maître. Mais ses chemins sont parsemés de fleurs et de sang. De
fleurs et de sang... »
Knut Hamsun
11/11/2013
« Ce n'est pas le respect des mots que
j'enseignerais en premier lieu à mes élèves. Les mots, de toute façon, on n'en
manquera jamais. Je leur enseignerais à mépriser les mots faux et vides, ainsi
seulement ils pourraient, plus tard, apprécier les mots pleins et vrais.
Je leur expliquerais qu'ils doivent
toujours écrire comme si leur temps était compté, comme si, avant de mourir,
ils n'avaient que quelques instants pour parler de leurs secrets les plus
intimes. »
Dezsö Kosztolányi
10/11/2013
« Elle dort. La couverture a glissé.
Les plis
Voilent et puis dévoilent ses contours, sa
forme.
Elle a comme la mer son flux et son reflux,
Elle a comme la mer la lumière sur elle.
Comme la mer elle est immobile et
tremblante.
Elle filtre les bruits les plus menus du
jour
Tout en touchant à quelque chose d'éternel
Dans la conscience engloutie, on ne sait
où.
Elle dort, calme planète au sein de l'éther
Qui lui forme le lit. Qui sait combien de
fois
Elle tourne dans le champ des gravitations
Du rêve inexplorable où l'on ne peut la
suivre!
Elle emplit du secret qui dans son corps
palpite
Tout un moment de l'univers qui la
contient. »
György Somlyó
09/11/2013
08/11/2013
07/11/2013
06/11/2013
05/11/2013
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